L'EPHEM dans le cadre de sa formation en Musique de chambre. Vous propose de participer à notre Fédération « Follia Francese ». Vous invitant à écouter LES DERNIERS TROUVÈRES à la Mairie du XIIIème ce mardi 9 Février dans la grande salle des fêtes. Ceci avant de vous présenter durant toute l'année 2009, Les Grands Musiciens auxquels on tient. Toute l'équipe de l'EPHEM vous souhaite une bonne soirée |
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Chers amis, Nous avons le plaisir de vous faire part du concert donné dans le cadre de
Musique du Moyen Age Obsidienne Ensemble vocal et instrumental Direction Emmanuel Bonnardot Florence Jacquemart flûtes et cornemuses Hélène Moreau psaltérion, percussions, organetto Emmanuel Bonnardot Vièle à archet, rebec, crwth, cornet Ludovic Montet tympanon, percussions Occitanie Quant ay lo mond conduit XIIIème Ja nuns hom pris Richard Cœur de Lion XIIIème siècle (1157-1199) Quand lo rius de la fontana Jaufre Rudel Espagne Non sofre Santa Maria Cantiga d’ Alfons el Sabio XIIIème siècle Como somos per consello Cantiga d’ Alfons el Sabio XIIIème siècle Como podem Cantiga d’ Alfons el Sabio XIIIème siècle Ven querida, Entre las huertas Chansons traditionnelles séfarades France Trairideluriau Chanson d'Adam de la Halle XIIIème siècle Je muir d'amourette Rondeau d'Adam de la Halle XIIIème siècle L'autrier joer/plus bel que flor/Quant revient/Flos Motet anonyme XIIIème siècle 7ème estampie XIVème siècle Ay amours XIVème siècle Roman de Fauvel ![]() Allemagne Owwe dir summer zit Neidhart von Reuenthal Procurans hodium Carmina Burana XIIème siècle Verlangen thut mich krenken XVème siècle Angleterre Ecce quod natura Carol XVème siècle Traditionnel irlandais Italie Venite a laudare Laude Amar si gli alti Ballata de Francesco Landini Adiu, adiu dous dame Virelai de Francesco Landini Rota Estampie anonyme XIVème siècle Tout le monde connaît les troubadours, ces poètes issus de la culture languedocienne qui dès la fin du 11ème siècle ont essaimé dans toute l’Europe ; au nord de la Loire on les appelle alors les trouvères. « Si chacun peut regretter de ne pas faire partie de cette société de très grande culture qui a vu naître leur art qui se riait des frontières linguistiques et permettait à tous d’apprécier la beauté des textes, tout au moins peut-on penser que la musique a conservé une valeur universelle immédiatement sensible. Ces trouvères auteurs et compositeurs, n’ont laissé que très peu d’instructions sur l’interprétation de leurs chants : la plupart du temps un squelette mélodique, sans aucune indication rythmique. Au chanteur, à chaque chanteur, de chercher et de donner au public sa version de ces chants d’amour » (F. Lucas). La coutume veut que l’on considère le comte de Poitiers, Guillaume IX, duc d’Aquitaine (1071-1127), grand père de Richard Coeur-de-Lion, comme le premier de ces poètes-musiciens nommés “troubadours”. Trover (“trouver”) provient du latin populaire tropare, mot formé sur tropus (“figure de rhétorique” ou encore “chant” ou “mélodie”). Trover c’est d’abord “composer un air, un poème” puis ensuite “inventer” et enfin, rencontrer quelqu’un ou quelque chose que l’on cherche - ou que l’on ne cherche pas. Le trouvère (troveor, troveour, trouveur, trovor, trouveor, truvur) s’exprime au Nord, en langue d’oïl, le troubadour (du provençal trobador, cas-régime de trobaire : poète) en langue d’oc. Le répertoire des trouvères et des troubadours s’étend sur deux siècles (XIIe et XIIIe) et comprend plusieurs milliers de chansons. Ce répertoire est, pour une grande part, une célébration de l’amour, une sorte de liturgie parallèle, où le poète, qui le plus souvent s’exprime à la première personne, se met corps et âme au service de sa dame. Les sources de cet art sont peut-être à chercher, d’une part dans le Cantique des Cantiques qu’on lit beaucoup au XIIe siècle, d’autre part dans la poésie hispano-arabe. Si la femme est au centre de chaque chanson, la forme (le plus souvent strophique) varie quelque peu : Chanson à danser (carole qui donnera naissance au rondeau, à la ballade, au virelai), chanson de toile, chanson d’aube (aubade), chanson de croisade, pastourelles, reverdies, chansons pieuses aussi, car l’amour que l’on porte à la dame s’entremêle souvent avec l’amour que l’on porte à la reine des reines, la dame des dames, l’émeraude, la porte du ciel : la Vierge Marie. (C.H. Joubert) Le chanteur peut jouer sur sa vièle, son psaltérion ou sa flûte la mélodie à l’unisson de la voix, mais il peut également jouer une note en bourdon. Il sait également varier la mélodie par quelques formules ornementales ou encore, comme dit Gautier de Coinci, «quintoier», c’est-à-dire jouer la mélodie qu’il chante à un intervalle de quinte. Au Moyen-âge, on a peu de traces de musique instrumentale écrite; On “chantait sur instruments”, on adaptait les chansons, les motets, les conduits et on jouait la musique à danser. Pourtant les enluminures (comme celles du fameux manuscrit des “Cantigas de Santa Maria” d’Alphonse Le Sage), la statuaire, ou le vitrail, nous montrent un instrumentarium considérable que l’ensemble Obsidienne fait revivre. Les instruments représentés sur la rosace de la cathédrale de Sens montrent l’instrumentarium stylisé de la fin du Moyen-âge, de la musique savante, populaire ou champêtre en référence aux instruments bibliques et symboliques des textes anciens. Malheureusement aucun instrument ou presque n’a survécu à l’épreuve du temps. L’iconographie, la musicologie, la pratique musicale ainsi que les similitudes avec certaines traditions encore existantes, permettent aux facteurs et luthiers de restituer ces instruments que l’on pouvait penser perdus. Guillaume De Machaut (14ème siècle) dans la lignée des trouvères à la fois poète et compositeur écrit: La firent mains divers acors Car je vis la tout en un cerne Viële rubebe guiterne Leü morache michanon Citole et le psaltérion Harpe tabour trompe naquaires Viële guiterne citole Cornemuses flajos chevrettes Harpe trompe corne flajole Douceinnes simbales clochettes Tymbre la flaüte Brehaingne Et le grand cornet d’Allemaingne Flajos de gaus fistule pipe Muse d’Aussay trompe petite Busines eles monocorde Ou il n’a c’une seule corde Et certeinnement il me semble Qu’oncques mais tele mélodie Ne fut veüe ne oie Car chacun d’eaus selonc l’acort De son instrument sans descort Orgues cornes plus de dix paires Pipe souffle muse naquaire Taboure et quanque on peut faire De doigt de penne et de l’archet Oy j’et vi en ce parchet Guillaume de Machaut Obsidienne, le temps d’un concert, recréera le “parchet” (assemblée) imaginé par ce grand trouveur. ![]() ![]() ![]() ![]() Il est par ailleurs compositeur,improvisateur et arrangeur et dirige le festival “Musiques de Notre Temps” dans le cadre duquel il élabore de nombreux projets artistiques mélangeant les répertoires et les styles. |
L'EPHEM dans le cadre de sa formation en Musique de chambre. Vous propose de participer à notre Fédération « Follia Francese ». Vous invitant à écouter le trio CASALIS à la Mairie du XIIIème ce mardi 9 Décembre dans la grande salle des fêtes. Ceci avant de vous présenter durant toute l'année 2009, Les Grands Musiciens auxquels on tient. Toute l'équipe de l'EPHEM vous souhaite une Bonne soirée |
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Chers amis,
Nous avons le très grand plaisir de vous faire part du premier concert donné par La fédération de musiciens classiques la Follia Francese Le mardi 9 décembre 2008 à 20 H 30 Salle des fêtes de la Mairie du 13ème arrondissement 1 place d’Italie 75013 PARIS Métro Place d’Italie Bus 27, 47, 83, 57,67 ENTREE LIBRE PROGRAMME : Trio Casalis Trio Flûte, Violon, Violoncelle : Eric Ledeuil Flûte Ching-Yun Tu Violon Gabriel Casalis Violoncelle Joseph Haydn: Trio Londonien pour flûte, violon et violoncelle Heitor Villa-Lobos: Assobio a jato (le chant du geai) pour flûte et violoncelle Eric Ledeuil: Sonatango n°2 (Extraits : 1.Tango nostalgias, 3.Fuga) pour flûte, violon et violoncelle Le concept « Sonatango » se veut être un reflet de l’âme populaire du tango argentin à travers l’expression de formes savantes, celles de la sonate classique et de la fugue. Il rend ainsi hommage aux grands hommes qui ont fortement marqué l’histoire de la musique et participé activement à l’évolution de ces courants musicaux comme notamment J.S. Bach et A. Piazzolla. E.L. Pièce populaires chinoise pour violon solo, flûte et violoncelle Butterfly lovers Heinrich Romberg: 6 intermezzi concertants pour flûte, violon et violoncelle Georg Friedrich Haendel-Johan Halvorsen: Passacaglia pour violon et violoncelle Astor Piazzolla/Eric Ledeuil: Libertango pour flûte, violon et violoncelle |
Résumé de la soirée | Le Trio Casalis ce concert fut d'une grande qualité et d'une grande technicité Les spectateurs attendent vivement les suivants Voir la galerie photos pour voir le concert Voir site de la Mairie pour nouvelles prestations |
Petit extrait de la soirée |