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La Follia Francese
L'Ephem dans le cadre de sa formation en Musique de chambre.

L'EPHEM dans le cadre de sa formation en Musique de chambre.
Vous propose de participer à notre Fédération « Follia Francese ».
Vous invitant à écouter LES DERNIERS TROUVÈRES à la Mairie du XIIIème ce mardi 9 Février dans la grande salle des fêtes.

Ceci avant de vous présenter durant toute l'année 2009, Les Grands Musiciens auxquels on tient.

Toute l'équipe de l'EPHEM vous souhaite une bonne soirée

follia francese Chers amis,
Nous avons le plaisir de vous faire part du concert
donné dans le cadre de


La Fédération de musiciens classiques la Follia Francese

Lundi 9 février 2009 à 20h30

Mairie du 13ème arrondissement
Place d’Italie
75013 PARIS

Métro : Place d’Italie
Bus : 27, 47, 83, 57, 67

(entrée libre)


Programme :

LES DERNIERS TROUVÈRES
Musique du Moyen Age

Obsidienne
Ensemble vocal et instrumental
Direction Emmanuel Bonnardot

Florence Jacquemart
flûtes et cornemuses
Hélène Moreau
psaltérion, percussions, organetto
Emmanuel Bonnardot
Vièle à archet, rebec, crwth, cornet
Ludovic Montet
tympanon, percussions



Occitanie
Quant ay lo mond conduit XIIIème
Ja nuns hom pris Richard Cœur de Lion XIIIème siècle (1157-1199)
Quand lo rius de la fontana Jaufre Rudel

Espagne
Non sofre Santa Maria Cantiga d’ Alfons el Sabio XIIIème siècle
Como somos per consello Cantiga d’ Alfons el Sabio XIIIème siècle
Como podem Cantiga d’ Alfons el Sabio XIIIème siècle
Ven querida, Entre las huertas Chansons traditionnelles séfarades

France
Trairideluriau Chanson d'Adam de la Halle XIIIème siècle
Je muir d'amourette Rondeau d'Adam de la Halle XIIIème siècle
L'autrier joer/plus bel que flor/Quant revient/Flos Motet anonyme XIIIème siècle
7ème estampie XIVème siècle
Ay amours XIVème siècle Roman de Fauvel

follia francese
Allemagne
Owwe dir summer zit Neidhart von Reuenthal
Procurans hodium Carmina Burana XIIème siècle
Verlangen thut mich krenken XVème siècle

Angleterre
Ecce quod natura Carol XVème siècle
Traditionnel irlandais

Italie
Venite a laudare Laude
Amar si gli alti Ballata de Francesco Landini
Adiu, adiu dous dame Virelai de Francesco Landini
Rota Estampie anonyme XIVème siècle

Tout le monde connaît les troubadours, ces poètes issus de la culture languedocienne qui dès la fin du 11ème siècle ont essaimé dans toute l’Europe ; au nord de la Loire on les appelle alors les trouvères. « Si chacun peut regretter de ne pas faire partie de cette société de très grande culture qui a vu naître leur art qui se riait des frontières linguistiques et permettait à tous d’apprécier la beauté des textes, tout au moins peut-on penser que la musique a conservé une valeur universelle immédiatement sensible. Ces trouvères auteurs et compositeurs, n’ont laissé que très peu d’instructions sur l’interprétation de leurs chants : la plupart du temps un squelette mélodique, sans aucune indication rythmique. Au chanteur, à chaque chanteur, de chercher et de donner au public sa version de ces chants d’amour » (F. Lucas).
La coutume veut que l’on considère le comte de Poitiers, Guillaume IX, duc d’Aquitaine (1071-1127), grand père de Richard Coeur-de-Lion, comme le premier de ces poètes-musiciens nommés “troubadours”.
Trover (“trouver”) provient du latin populaire tropare, mot formé sur tropus (“figure de rhétorique” ou encore “chant” ou “mélodie”). Trover c’est d’abord “composer un air, un poème” puis ensuite “inventer” et enfin, rencontrer quelqu’un ou quelque chose que l’on cherche - ou que l’on ne cherche pas. Le trouvère (troveor, troveour, trouveur, trovor, trouveor, truvur) s’exprime au Nord, en langue d’oïl, le troubadour (du provençal trobador, cas-régime de trobaire : poète) en langue d’oc.
Le répertoire des trouvères et des troubadours s’étend sur deux siècles (XIIe et XIIIe) et comprend plusieurs milliers de chansons.
Ce répertoire est, pour une grande part, une célébration de l’amour, une sorte de liturgie parallèle, où le poète, qui le plus souvent s’exprime à la première personne, se met corps et âme au service de sa dame. Les sources de cet art sont peut-être à chercher, d’une part dans le Cantique des Cantiques qu’on lit beaucoup au XIIe siècle, d’autre part dans la poésie hispano-arabe. Si la femme est au centre de chaque chanson, la forme (le plus souvent strophique) varie quelque peu : Chanson à danser (carole qui donnera naissance au rondeau, à la ballade, au virelai), chanson de toile, chanson d’aube (aubade), chanson de croisade, pastourelles, reverdies, chansons pieuses aussi, car l’amour que l’on porte à la dame s’entremêle souvent avec l’amour que l’on porte à la reine des reines, la dame des dames, l’émeraude, la porte du ciel : la Vierge Marie. (C.H. Joubert)
Le chanteur peut jouer sur sa vièle, son psaltérion ou sa flûte la mélodie à l’unisson de la voix, mais il peut également jouer une note en bourdon. Il sait également varier la mélodie par quelques formules ornementales ou encore, comme dit Gautier de Coinci, «quintoier», c’est-à-dire jouer la mélodie qu’il chante à un intervalle de quinte.

Au Moyen-âge, on a peu de traces de musique instrumentale écrite; On “chantait sur instruments”, on adaptait les chansons, les motets, les conduits et on jouait la musique à danser. Pourtant les enluminures (comme celles du fameux manuscrit des “Cantigas de Santa Maria” d’Alphonse Le Sage), la statuaire, ou le vitrail, nous montrent un instrumentarium considérable que l’ensemble Obsidienne fait revivre.
Les instruments représentés sur la rosace de la cathédrale de Sens montrent l’instrumentarium stylisé de la fin du Moyen-âge, de la musique savante, populaire ou champêtre en référence aux instruments bibliques et symboliques des textes anciens. Malheureusement aucun instrument ou presque n’a survécu à l’épreuve du temps. L’iconographie, la musicologie, la pratique musicale ainsi que les similitudes avec certaines traditions encore existantes, permettent aux facteurs et luthiers de restituer ces instruments que l’on pouvait penser perdus. Guillaume De Machaut (14ème siècle) dans la lignée des trouvères à la fois poète et compositeur écrit:


La firent mains divers acors
Car je vis la tout en un cerne
Viële rubebe guiterne
Leü morache michanon
Citole et le psaltérion
Harpe tabour trompe naquaires
Viële guiterne citole
Cornemuses flajos chevrettes
Harpe trompe corne flajole
Douceinnes simbales clochettes
Tymbre la flaüte Brehaingne
Et le grand cornet d’Allemaingne
Flajos de gaus fistule pipe
Muse d’Aussay trompe petite
Busines eles monocorde
Ou il n’a c’une seule corde
Et certeinnement il me semble
Qu’oncques mais tele mélodie
Ne fut veüe ne oie
Car chacun d’eaus selonc l’acort
De son instrument sans descort
Orgues cornes plus de dix paires
Pipe souffle muse naquaire
Taboure et quanque on peut faire
De doigt de penne et de l’archet
Oy j’et vi en ce parchet

Guillaume de Machaut


Obsidienne, le temps d’un concert, recréera le “parchet” (assemblée) imaginé par ce grand trouveur.


follia franceseFlorence Jacquemart Flûtes à bec, instruments à vent du Moyen- Age (cornemuses, flûte double, flûtes et tambour, chalumeau). Après plusieurs prix en musique ancienne, elle s’investit dans une pratique musicale spécialisée en musique du Moyen-Age tout en participant à des projets artistiques aussi bien en theâtre musical qu’en réalisations chorégraphiques contemporaines ou de contes pour enfants. Membre permanent de l’ensemble Obsidienne depuis 1995 , elle collabore à d’autres ensembles (Le Chardon scénique, L’Itinéraire Médiéval, Saurimonda, Alla Francesca, Stadaconé) et a effectué de nombreux enregistrements au sein de ces ensembles.
follia francese Hélène Moreau, chant et psaltérion. Après une formation de comédienne à l’Ecole de Théâtre de Bourges et une longue pratique de la musique et de la danse traditionnelle, elle s’initie au répertoire médiéval lors des académies d’été de la Ville de Ceret, puis au Centre de Musique Médiévale de Paris. Elle participe à l’ensemble vocal et instrumental Obsidienne depuis sa création en tant que chanteuse, comédienne et instrumentiste et est responsable des actions Jeunes Public au sein de l’association Obsidienne et Compagnie en région Bourgogne.

follia franceseEmmanuel Bonnardot, l’un des spécialistes incontestés en France de la musique du Moyen-Âge et de la Renaissance. D’abord chanteur dans le domaine baroque (La Chapelle Royale de Paris et Les Arts Florissants,), Emmanuel Bonnardot se distingue et se révèle pleinement dans le répertoire médiéval d'abord au sein des meilleurs ensembles du genre (Gilles Binchois, Alla Francesca…), mais surtout, depuis 1993, à la tête de sa propre formation Obsidienne (Grand prix du disque, diapason d’or, choc du monde de la musique, 5 étoiles Goldberg...). Son timbre chaud, sa large palette vocale (baryton ou contre-ténor), sa passion pour la vièle à archet et son goût pour l’accompagnement font de ses interprétations des références, particulièrement dans les enregistrements des œuvres de Guillaume de Machaut et celles des trouvères pour Calliope et Opus 111.

follia francese Ludovic Montet Ayant reçu au Brooklyn College (New-York), puis au Cnsm de Paris une formation de musicien classique et jazz, il partage ses activités artistiques entre divers ensembles au sein desquels il se produit en tant que chanteur et percussioniste : Obsidienne & Compagnie, Kiosk, Compagnie Sévilla.
Il est par ailleurs compositeur,improvisateur et arrangeur et dirige le festival “Musiques de Notre Temps” dans le cadre duquel il élabore de nombreux projets artistiques mélangeant les répertoires et les styles.
L'EPHEM dans le cadre de sa formation en Musique de chambre.
Vous propose de participer à notre Fédération « Follia Francese ».
Vous invitant à écouter le trio CASALIS à la Mairie du XIIIème ce mardi 9 Décembre dans la grande salle des fêtes.
Ceci avant de vous présenter durant toute l'année 2009, Les Grands Musiciens auxquels on tient.
Toute l'équipe de l'EPHEM vous souhaite une
Bonne soirée
Trio CASALIS en concert à la mairie du 13ème Chers amis,
Nous avons le très grand plaisir de vous faire part du premier concert donné par

La fédération de musiciens classiques la Follia Francese
Le mardi 9 décembre 2008 à 20 H 30
Salle des fêtes de la Mairie du 13ème arrondissement
1 place d’Italie
75013 PARIS
Métro Place d’Italie Bus 27, 47, 83, 57,67
ENTREE LIBRE

PROGRAMME :
Trio Casalis

Trio Flûte, Violon, Violoncelle :


Eric Ledeuil Flûte
Ching-Yun Tu Violon
Gabriel Casalis Violoncelle


Joseph Haydn: Trio Londonien pour flûte, violon et violoncelle
Heitor Villa-Lobos: Assobio a jato (le chant du geai) pour flûte et violoncelle
Eric Ledeuil: Sonatango n°2 (Extraits : 1.Tango nostalgias, 3.Fuga) pour flûte, violon et violoncelle

Le concept « Sonatango » se veut être un reflet de l’âme populaire du tango argentin à travers l’expression de formes savantes, celles de la sonate classique et de la fugue. Il rend ainsi hommage aux grands hommes qui ont fortement marqué l’histoire de la musique et participé activement à l’évolution de ces courants musicaux comme notamment J.S. Bach et A. Piazzolla. E.L.

Pièce populaires chinoise pour violon solo, flûte et violoncelle
Butterfly lovers
Heinrich Romberg: 6 intermezzi concertants pour flûte, violon et violoncelle
Georg Friedrich Haendel-Johan Halvorsen: Passacaglia pour violon et violoncelle
Astor Piazzolla/Eric Ledeuil: Libertango pour flûte, violon et violoncelle


Résumé de la soirée
Ching-Yun Tu
Le Trio Casalis
ce concert fut d'une grande qualité et d'une grande technicité
Les spectateurs attendent vivement les suivants
Voir la galerie photos pour voir le concert
Voir site de la Mairie pour nouvelles prestations
Petit extrait de la soirée
EPHEM - Contact webmaster -
Contact Francis Gallaud au Portable : 06 16 51 43 46
Par mail : francis.gal(at)free.fr

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